Présentation

Les œuvres que j’ai le plaisir de vous présenter ici sont le résultat d’une recherche, d’un cheminement.

Elles surgissent aussi de dialogues intérieurs avec d’autres œuvres. Poétiques : Dans le bois de Clamart (J. Prévert, Un dîner de têtes), De mes os ferez des flûtes (J.-L. Godard, Laisse en ciel), La Lorelei (G. Apollinaire, Alcools). Musicales : Fête et Deuil (H. Purcell, Music for Queen Mary), Hommage à Jean-Sébastien Bach, Sonate d’automne. Théâtrales : Les Baladins, La Ballade d’Arlequin.

D’abord dessins, évocations de destins.

Puis patchworks muraux, transitions d’un artisanat ancestral vers l’art.

Enfin bas-reliefs de soies monochromes, association paradoxale de plus de dépouillement et de plus de sensualité. Ici, des cordages accrochant la lumière surgissent en relief de dessous la soie comme des événements intérieurs sur la toile de fond de nos vies.

Ils sont comme « des pattes de mouches de l’esprit dans le verger des signes », selon les mots d’Henri Michaux (à propos de Zao Wu-Ki).

Ils permettent d’aborder des thèmes très intérieurs comme « Les signes du silence », la mort et l’au-delà (« L’Echappée belle »), la passion (« Les Intermittences du cœur ») ou la femme dans « L’Origine du monde ».

Ils revisitent parfois des oeuvres antiques ( « La Noche » est une relecture de la colonne de Trajan).

Depuis quelques années, certaines oeuvres comportent désormais des aspects sculpturaux.